Me revoilà enfin ! Désolé, je me suis fait attendre !
Donc j'essaie de vous faire une suite.
L'entraînement du cheval
Pour parvenir à un résultat potable, l'entraînement doit être soutenu, quotidien, rigoureux. Les séances doivent être adaptées au rythme du cheval, puis à sa progression. L'idéal, ce sont deux séances d'une heure chacune, une le matin et une en fin d'après-midi. L'été, il faut choisir la période de la journée la plus clémente, préférablement tôt le matin. L'allure doit être adaptée au terrain.
Exemple d'un entraînement type : A. Débuter avec un réchauffement en manège, au pas, puis très peu de trot, rênes longues, pour délier les muscles et mettre en action. Faire beaucoup de figures de manège. Une dizaine de minutes seulement.
B. Une fois sur les sentiers, marcher au pas, calmement, rênes mi-longues, durant une dizaine de minutes, le temps que le cheval trouve ses aises et son rythme naturel. Raccourcir progressivement les rênes, puis demander des accélérations/décélérations dans le pas.
C. Lorsque vous sentez le cheval attentif et détendu, ajustez les rênes et démarrez le trot. Réfléchissez avant d'entamer le trot, car après, il ne vous sera plus possible de diminuer franchement le rythme. Votre état d'esprit entre en ligne de compte, vous devez être en confiance et en total contrôle de vos moyens. Le trot doit être franc, actif. Laissez votre cheval trouver son rythme en ne tenant pas vos rênes serrées. Un bon signe que vous laissez votre monture libre de son mouvement, ce sont ses oreilles. Si elles sont pointées devant, que son allure est franche, alors vous avez réussit.
D. Le premier trot dure une dizaine de minutes. Vous pouvez autoriser une petite pause de quelques minutes à votre cheval, en conservant un pas élastique et plein d'entrain. Demandez un arrêt complet, durant lequel vous pourrez compter 10 secondes sans que votre cheval bouge ou s'impatiente. Félicitez et repartez. Faites ainsi quelques transitions pas-arrêt, arrêt-pas, pas-trot, trot-pas. Puis finalement trot-arrêt et arrêt-trot. Cela captera l'attention de votre monture.
E. Quand vous la sentez calme et attentive, après ces transitions, démarrez le galop. Si votre cheval a tendance à s'emballer ou à accélérer, laissez-lui à peine le temps de couvrir deux foulées de galop puis repassez au trot, calmement. Il comprendra rapidement que le galop n'est pas signe d'énervement, mais une simple transition ascendante.
F. Ne trottez JAMAIS sur le chemin du retour. Celui-ci sera l'unique pause et l'unique récompense de votre monture, car vous le ferez au pas, rênes longues, en félicitant chaleureusement.