[jeu] écrit moi une histoire

voilà, comme plusieurs sur le forum aime l'écriture, je propose un super jeux
je commence par écrire une phrase, puis un membre va é.crire une phrase pour y faire suite et ainsi de suite alors on écrit une histoire, qui fini par être réellement farfelue à la fin c'est amusant


alors je commence...

C'est en se levant ce matin que nala remarqua quelque chose de bien étrange dans la cours arrière.

Si par chose on peut décrire un petit bonhomme maigrichon, mal rasé et habillé de breloques, c'est ce que voyait la jeune fille de sa fenêtre.

Nala, cachée derrière le rideau, lui murmura un bonjour du bout des lèvres et à son entière stupéfaction, le petit bonhomme leva les yeux vers la fenêtre en lui envoyant un baiser. Comment avait-il diable pu deviner sa présence?

C'est à la fois intriguée et inquiète que Nala descendit les escaliers, d'abord lentement, hésitante, puis à toute allure. Le temps d'ouvrir la porte, le bonhomme avait disparu.

elle regarda de tout coté, se demandant vraiment ou il pourrait être. C'est alors qu'elle vit des traces de pas dans la neige...

Au loin, dans le champ, derrière l'écurie, ses deux chevaux noirs galopaient à fendre le vent en soulevant des nuages de neige folle. Avaient-ils vu quelque chose..ou quelqu'un...? Avaient-ils peur ou était-ce seulement la joie d'être libres?

Nala ne savait trop que penser, et c'est finalement en mettant cela sur le compte de la joie qu'elle rejoignit ses chevaux.

Mais, sa jument se mit à ronfler très fort, ce qu'elle ne fait qu'en moment de panique, que c'était-il produit ?

Son autre cheval avait, quant à lui, la crinière tressée... et certainement pas par Nala. Quel plaisantin était venu dans le champ tresser la belle et longue crinière noire de son cheval? Nala furieuse caressa ses beaux chevaux tour à tour et entreprit de défaire cette coiffure mystérieuse. Elle sentait ses deux protégés fébriles et aux aguets. Enfourchant sa jument à crû, Nala décida de faire un tour d'inspection du champ...

Mais sa jument, encore trop perturbé par cet inconnu, se mit au triple galop, nala fut désarçonnée en un rien de temp. C'est alors qu'elle remarqua cette emprunte de pas étange...

Qu'était-ce encore ? La belle Muse piaffait d'impatience, s'agitait... Nala tentait tant bien que mal de la tenir tranquille afin qu'elle puisse examiner ces traces, car enfin, PERSONNE n'avait l'autorisation de se balader sur les terres de ses parents.

Ce n'étais pas un emprunte normal, il y a avait un relief étrange dans cet emprunte, une type de semelle qu'on ne voyait pas beaucoup, comme la jeune damoiselle travaillait dans un magasin de chassure ....

Concluant que l'empreinte avait été laissée par un soulier autrement ordinaire qu'une simple espadrille de chaîne de magasin, Nala se remit en selle et décida de suivre les traces d'or jusqu'où elles pourraient bien la conduire, jusque dans un monde parallèle se disait-elle en riant.

Le soleil était plus haut maintenant, et la jeune fille était plus à l'aise. En cette journée hivernale aux matins sombres, sans doute avait-elle imaginé les évènements : les chevaux se défoulaient simplement dans la neige, la silhouette du bonhomme bizarre n'était sans doute qu'un mirage...

mais plus elle avançait, plus elle voyait les traces et plus elle se disait que ce n'était pas normal !

Suivant le tracé sinueux, Nala et Muse remontaient jusqu'au sommet d'une colline abrupte, où elles avaient l'habitude d'aller pour avoir la vision d'ensemble des terres de la famille. Mais au sommet de la colline, le sentir de pas s'interrompait brusquement, paff.

mais où avait-il pu disparaitre, elle descendit de cheval et s'avanca doucement quand soudain, elle appercevit un grand trou

Comme ces traces entraient dans la forêt, Nala prit une longue respiration et s'y engagea bien ancrée sur le dos de sa merveilleuse jument Muse; sans selle ni bride Nala agrippa la longue crinière noire. Elle sentait la chaleur du dos de la jument et ses moindres mouvements. Muse et Nala ne faisaient plus qu'un alors que les sabots soulevaient des nuages de neige folle. Le soleil qui filtrait entre les arbres les aveuglait, elles entendaient le vent siffler à la cime des arbres. Puis le cri d'une buse retentit au loin..

farouche XD tje pense que tu n'as pas vue la deuxième page

En effet, désolée
alors je reprends...

Muse immobile humait l'air de ses naseaux couverts de givre, ses beaux yeux noirs comme de l'ébène fixaient le trou sans ciller. S'approchant doucement en prenant garde de ne pas y glisser, Nala se pencha pour regarder. La profondeur semblait infinie. Loin loin, tout au fond une lueur dansait comme la flamme d'une bougie et Nala pouvait entendre une voix grave fredonner une sorte de berceuse bien douce dont elle ne distinguait pas les paroles... Elle se retourna vers Muse qui fidèle n'avait pas bougé d'un poil. Muse ne montrait plus aucun signe de peur et cela rassura Nala qui lui fit signe d'approcher légèrement...elle voulait tenir la crinière de sa belle jument, sentir la chaleur du cou et la douceur des poils fournis. Elle voulait en quelque sorte s'accrocher à la réalité, revenir sur terre, se réveiller. Mais Nala ne rêvait pas....

(Wow Farouche j'adore !)


La jeune fille ne pouvait détacher ses yeux de cet étrange spectacle. Paralysée par la scène, engourdie par le froid qu'elle ne sentait même plus, figée par la douce plainte qui venait d'en bas, Nala était tout simplement hypnotisée. Se penchant un peu plus en avant, elle faillit perdre équilibre et se raccrocha à Muse en poussant un cri de surprise. En une seconde, la douce berceuse avait cessé et la lueur n'était qu'un souvenir.

Au fond de ce trou sans fin, il y avait de la vie, Nala en était convaincue. Muse et Nala ne bougèrent pas pendant de longues minutes. Liées l'une à l'autre, elle attendaient quelque chose ou quelqu'un... le temps filait battant au rythme de leurs respirations accordées.
Puis Nala se mit à fredonner tout doucement d'une petite voix à peine audible la mélodie qu'elle avait entendue. Et....

là, tout au fond, perdu entre neige et gouffre sans fin, la lumière revint. Comme si le cri de Nala avait effrayé cette timide flamme fragile, mais que la douceur de la berceuse ranimait son éclat. Ainsi, sans cesser sa lente complainte, Nala se pencha un peu plus, laissant Muse quelques pas derrière.

Tranquillement, ses yeux s'habituant à la pénombre, elle reconnut tout en bas le même petit bonhomme qu'elle avait aperçu de sa fenêtre. Lui aussi la regardait avec intensité, la tête légèrement penchée sur le côté. Dans sa main gauche brillait la petite flamme libre et vivante comme un oiseau. Dans sa main droite il tenait une longue mèche de crins semblables à ceux de Muse.

Nala ne vivait plus, elle était dans un autre monde totalement inconnu, où l'on ne respire plus, où l'on ne réfléchit plus, où l'on ne raisonne plus. Un monde où l'on ne fait que ressentir. Du moins, telle était son impression tandis que le petit être, un air à la fois fier et arrogant sur le visage, brandissait la poignée de crins comme un trophée.